Afin de réduire leur consommation d’énergie, les foyers ont recours à de nouvelles techniques telle que la PAC. Il s’agit de la pompe à chaleur utilisée dans le cadre de l’aérothermie.
Cette dernière puise dans l’air l’énergie par un système de compression et de décompression, la pompe capte la chaleur pour la redistribuer dans l’appartement ou dans la maison par le biais d’un plancher chauffant ou de radiateurs. Mais la technique peut également s’inverser si l’on souhaite rafraîchir l’air ambiant de la maison en période estivale.
Il existe également un système similaire qui permet de puiser dans l’air l’énergie pour la transformer en eau chaude.
AIR + CHALEUR = AEROTHERMIE
Le but de ces 2 systèmes d’aérothermie est d’une part d’effectuer une réduction de l’énergie mais également de participer à la protection de l’environnement. Ces systèmes permettent de réduire considérablement la consommation énergétique. En effet, les pompes à chaleur sont considérées comme des équipements utilisant des énergies renouvelables. Et en ce qui concerne la réduction financière, celle-ci peut être de l’ordre de 70% sur la facture, ce qui n’est pas négligeable, sans oublier un crédit d’impôt dédié aux utilisateurs de ces systèmes.
On peut bien évidemment se poser la question du coût que représente un tel investissement, ainsi que sa rentabilité. En ce qui concerne une pompe à chaleur air/air, son coût varie de 6 000 à 10 000 €. Pour une pompe à chaleur air/eau, ce système étant plus développé, il faut investir 15 000 € en moyenne. Mais la rentabilité est évidente, pour votre foyer et pour l’environnement. D’après une étude, en se basant sur le fonctionnement d’un foyer moyen et en prenant en compte le crédit d’impôt, en 5 à 6 ans, l’investissement réalisé est rentabilisé.